Judo : Vichy dernière ligne droite avant les JO de Paris !
26 juillet 2024
36 équipes olympiques et paralympiques, 18 disciplines, 10 nations, ces derniers mois, Vichy était le lieu incontournable pour vivre les JO avant tout le monde… Et vous avez été très nombreux à venir supporter ces champions lors de leurs entrainements publics. Avec une pointe de chauvinisme très gauloise, (oui on l’avoue…), nous avons été à la rencontre des plus grands champions français pour recueillir leurs impressions sur notre cité thermale, les installations du CREPS Auvergne-Rhône-Alpes / Vichy et leurs derniers jours d’entrainement.
Retrouvez leurs interviews et quelques coulisses de leur séjour, au fil de cette riche période olympique.
Hajime !
Pour tous ceux qui ont pu approcher l’équipe de France féminine de judo, il n’y a pas de doutes possibles, elles sont concentrées, en forme et conquérantes ! Les 7 titulaires étaient présentes pour ce dernier stage de préparation et toutes ont affiché leur bonheur d’être à Vichy : Shirine Boukli -48 kg, Amandine Buchard -52 kg, Sarah-Léonie Cysique -57 kg, Clarisse Agbégnénou -63 kg, Marie-Ève Gahié -70 kg, Madeleine Malonga -78 kg, Romane Dicko + 78 kg.
« Vichy, c’est clairement la meilleure ville pour se préparer aux JO et on a toutes pris beaucoup de plaisir à être là une nouvelle fois. Les infrastructures du CREPS sont toutes refaites, on a tout sur place, sans jamais être dans les bouchons ou en déplacement. C’est un gain de temps et d’énergie très important. Tout est calculé et maximisé sur ce stage avec une mention spéciale pour la restauration de très bonne qualité, ce qui est très important dans un sport à catégories de poids comme le judo. On a tout pour faire des séances intenses qui nous sortent de notre zone de confort, puis pour recharger les batteries. La qualité de vie à Vichy est vraiment top ! ».
« C’est toujours agréable d’avoir des entrainements en public, car les supporters jouent un grand rôle surtout dans les combats à pression. Quand ça craque dans la tête, on va puiser dans la force du public qui nous recharge. À l’entrainement, ça te pousse à aller chercher encore dans tes réserves. »
« On était là pour faire du « jus », soigner les petits bobos, recharger batterie, et psychologiquement être chargé à balle. Sur la fin du stage à Vichy, on a déchargé les entraînements pour travailler l’envie et la fraicheur, indispensables pour arriver le jour J au top physiquement et psychologiquement. »
« Pour nous Paris 2024 ça a commencé à l’Élysée après le retour de Tokyo, où on nous a dit, c’est bien vous avez fait des médailles, mais faut y retourner ! »
Responsable de l’équipe de France féminine de judo
« À Vichy, nous sommes dans une structure de très haut niveau avec beaucoup de possibilités en termes de préparation physique et de récupération, de salles d’entrainement bien agencées ou de restauration. Tout ici et à dispo pour aller chercher de la haute performance.
C’est un des rares centres avec autant de possibilités en France et dans un cadre magnifique.
La salle d’hypoxie nous permet de reproduire les conditions à 3 000 m d’altitude, c’est vraiment un truc en plus qui change les habitudes. Ça nous a permis d’effectuer un travail idéal pour le judo, dans la répétition des efforts puissants, pour gagner en qualité technique et en engagement. Je mettais donc un point d’honneur à revenir à Vichy pour cette phase finale de préparation. C’est une ville à bonne échelle, idéale, pour ce genre d’évènement, pas trop grande ni trop petite, avec de quoi sortir du cadre sans perdre sa concentration. Les filles avaient besoin d’aller se balader au bord de l’eau, boire un verre dans une guinguette… Nous avons demandé aux équipes du CREPS, d’organiser des choses ludiques pour permettre de se vider la tête, avec des espaces de vie qui suscitent de la joie de vivre entre tous les stagiaires. Si notre sport est individuel, nous avons besoin des autres et de travailler la transmission avec les stagiaires présents. Le CREPS de Vichy permet un travail serein sur tous ces points. »
« Le CREPS de Vichy on adore toutes, on était venues l’an dernier et on voulait faire la prépa finale des Jeux ici ! Nous sommes bien ici et on mange bien, ce qui compte vraiment dans une préparation. La salle hypoxique est un atout en plus, les coachs adorent nous faire monter à 3 000 m, avec des séances qu’on ne peut pas faire à l’INSEP. Ça fait vraiment du bien de casser la routine, surtout dans cette phase terminale. »
« On a fait des escape-game avec Sarah-Léonie (ndlr Cysique), on a kiffé et celui de l’opéra était trop bien, je recommande ! La ville est hyper agréable, on peut se balader ça fait du bien, il fait bon vivre à Vichy c’est vraiment cool ! »
« Vichy, c’était le dernier gros stage avec beaucoup de judo et des séances qui tapent dans le rouge. Moi, je combats à la fin des Jeux, j’avais encore besoin de faire du volume et travailler le mental. Merci aux partenaires d’entraînement qui nous permettent d’aller chercher dans nos retranchements. Après ce stage j’ai un capital confiance au bon niveau, assez pour me dire que je peux faire de belles choses, mais au judo tout va très vite alors… »
« C’est un vrai plaisir de venir à Vichy, qu’on a découvert l’année dernière et qu’on avait déjà toutes beaucoup aimé. On est au calme, on n’est pas super loin de Paris, en voiture ça se fait vite. C’est un peu la campagne avec la ville derrière. À moins de deux semaines du début des JO de Paris, le CREPS de Vichy nous a offert une bulle différente de l’INSEP, une cassure importante dans un cadre idéal. On a des espaces de vie sympa, on fait des pétanques, j’aime beaucoup être ici.
La salle hypoxique c’est super pour la perf oui, mais ça fait mal (rires). La salle de récupération sensorielle, c’est aussi petit truc en plus qui fait du bien. Le point fort c’est d’avoir tout sur place, dans des installations modernes et climatisées, je sais que ça n’est pas très écologique, mais on en a besoin dans l’effort. C’est en plus toujours agréable d’être en contact avec le public, ça nous rappelle qu’on va faire un truc exceptionnel. »
« On a fait des escape-game avec Sarah-Léonie (ndlr Cysique), on a kiffé et celui de l’opéra était trop bien, je recommande ! La ville est hyper agréable, on peut se balader ça fait du bien, il fait bon vivre à Vichy c’est vraiment cool ! »
« Les séances se sont accumulées avec beaucoup de fatigue pour moi, mais les temps off permettent de reprendre en énergie pour être prête le 1er août. La prépa est déjà faite on était dans de l’affûtage. »
L’équipe masculine était aussi présente à Vichy en avril dernier. Face aux anneaux olympiques du dojo du CREPS et après un entrainement public, Walide Khyar (-66kg) ne tarissait pas d’éloges sur le site :
« La balnéo, la salle de muscu, les chambres sont au top, c’est sincèrement l’un des plus beaux CREPS de France, avec en plus des infrastructures et du matériel neuf. Les tapis sont aux normes et installés sans écarts, ce qui évite des blessures aux orteils notamment. L’environnement est très agréable, on peut être totalement focus sur notre stage, concentré et en vase clos ».
Sans concertation, Maxime-Gaël Ngayap Hambou (-90 kg) confirme :
« C’est un des meilleurs CREPS de France, tous ceux que vous interrogerez seront d’accord et nous étions très heureux de revenir à Vichy. Il y a de l’espace, ce qu’on trouve peu ailleurs. Les bois tout autour, le calme de Vichy, on a vraiment la sensation de changer d’air ! ».